(Kinshasa, le 5 décembre 2019)-Plusieurs mouvements citoyens viennent à l’appui à la démarche du comité laïc de coordination en sit de 3 jours devant le palais de la justice.
C’est le cas du mouvement citoyen Filimbi qui revendique l’issue des enquêtes interminables initiées par la justice congolaise sur certains dossiers classés sans suite, notamment la corruption de certains députés provinciaux lors des élections des sénateurs et le scandale de 15 millions de dollars américains.
Dans cette foulée, Palmer Kabeya, vice-coordinateur de Filimbi dénonce la mauvaise interprétation de la constitution congolaise ayant causé la mort de plusieurs activistes des mouvements citoyens.
Il cite à titre d’exemple l’interprétation de l’article 220 de la constitution sur le maintien du président sortant au sommet du pays jusqu’à l’élection de son successeur, interprétation qui est à la base de la disparition de Rossy Tshimanga Mukendi, Thérèse Kapangala, Hussein Ngandu et tant d’autres.
» Face à cette parodie de justice, des juges qui n’ont ni la crainte de la loi ni de la population congolaise, nous sommes venus demander leur démission » a déclaré le Vice-coordinateur de Filimbi.
Celui-ci estime que le départ des juges de la haute cour serait un signe symbolique qui va impulser le changement au niveau de plusieurs institutions.
Lionel Kioni