(Kinshasa, le 15 janvier 2018)-Le candidat malheureux Martin Fayulu Madidi a saisi officiellement la cour constitutionnelle pour contester les résultats provisoires publiés par la Commission Électorale Nationale indépendante proclamant Félix Tshisekedi Président de la république. L’audience publique a eu lieu ce mardi 15 janvier 2019 à la Cour constitutionnelles.
Après plaidoiries de toutes les parties, le ministère public représenté par le procureur général de la république demande à la cour de déclarer irrecevable et non fondée la requête du candidat Martin Fayulu.
Les raisons avancées par le ministère public du point de vue du fonds et de la forme sont entre autres le défaut de qualité de Martin Fayulu d’ester en justice entant que coordonnateur de la Dynamique de l’opposition, la contradiction dans la démarche du candidat, manque des preuves probantes pour appuyer les allégations, manque des pièces dans le dossier…
Le collectif des avocats de l’UDPS s’interrogent » Comment celui qui avait refusé les élections avec la machine à voter peut venir par devant vous exiger une certaine victoire? Le boycott était déjà préparé par l’autre camps. »
Par ailleurs du côté de la dynamique de l’opposition l’on exige que le comptage manuel des bulletins soit effectué dans l’urgence. La dynamique de l’opposition exige également l’annulation des résultats de la présidentielle.
En dernier lieu, la dynamique demande à la cour de proclamer définitivement Martin Fayulu Président de la République avec 47 % des suffrages.
Pour sa part, la commission électorale nationale indépendante parle de la mauvaise foi du candidat Fayulu qui se contredit lui même en ce qui concerne le nombre de voix.
« Dans sa première requête signé par lui même, Martin Fayulu dit avoir obtenu plus de 61 % de voix. Dans la deuxième requête, Martin Fayulu dit avoir obtenu 47% de voix et nous sommes convaincu qu’après cette audience, il sera convaincu qu’il n’a obtenu que 34% », a dit le secrétaire exécutif de la CENI.
DÉPÊCHE.CD