(Kinshasa, le 31 juillet 2019)-Dans une interview accordée à la radio France internationale, le nouveau président du sénat, Alexis Thambwe Muamba a fait l’économie de son programme de gestion de la chambre haute du parlement. Il a promis de gérer le sénat dans tenir compte des tendances politiques. Ci-dessous, l’intégralité de son interview.
RFI: Alexis Thambwe Mwamba, bonjour.
ALEXIS THAMBWE MWAMBA : Bonjour madame.
RFI: Le Sénat n’a connu qu’un seul président depuis 2006, qu’est-ce que vous pensez changer avec votre présidence ?
ATM: Le président sortant ( du Sénat), monsieur Léon Kengo wa Dondo est déjà mon mentor en politique. Il a fait de notre Sénat une institution de référence. J’ai l’ambition de faire les chose comme lui au minimum. Mais avec une touche supplementaire qui portera ma signature.
RFI: À savoir…..?
ATM: Je vais notamment moderniser complètement cette Institution. Tous les systèmes de gestion seront informatisés. Je vais diriger le Sénat sans tenir compte des familles (ou) tendances politiques. Tous les sénateurs, qu’ils proviennent de l’Opposition/Lamuka, qu’ils proviennent du CACH, notre Allié ou soit de ma propre famille politique, ils seront traités sur même pied d’égalité.
RFI: Vous êtes devenu le deuxème personnage de l’Etat ( Congolais). Et cela fait de vous un successeur constitutionnel du président Félix Tshiseked si ce dernier est empêché d’exercer le pouvoir. Est-ce que vous comprenez qu’on puisse supçonner le FCC d’avoir cette arrière pensée ?
ATM : On n’a aucune arrière pensée pour destabiliser le président Tshisekedi et on ne fera rien, sauf dans le cadre de la constitution………
RFI: Vous avez été entendu pendant quatre (4) heures du temps en septembre 2018 par la justice belge dans le cadre du crach d’un avion survenu à la suite de tirs de missille le 10 octobre 1998. Vous êtiez à l’époque le porte-parole du mouvement rebelle(….) et vous aviez revendiqué cette attentat sur nos antennes. Quel rôle avez-vous joué dans cette affaire?
ATM: j’étais un porte-parole. J’étais responsable chargé des relations exterières du mouvement. Mais ce que je ne comprend pas, ce que je les gens me reprochent d’avoir annoncé ce qui était arrivé. Je me suis limité à annoncer ce qui s’était passé à Kindu.
Je sais que ce dossier a été monté par les hommes politiques que je connais très bien, que je ne peux pas les citer ici.
RFI: Est-ce que vous regrettez cet attentat ?
ATM: Toute mort d’homme est regrettable. Parce que je n’avais aucun pouvoir militaire pour décider en vue d’abbattre un avion.
RFI : Revenons à votre rôle à la tête du Sénat. Est-ce que vous être favorable à une révision constitutionnelle ?
ATM: Il y a plusieurs dispositions de la Constitution qui sont aujourd’hui contestées. Prenons par exemple un cas de l’articule 10 concernant la nationalité.
Tiré de l’interview de RFI/DEPECHE.CD