(Kinshasa, le 5 juillet 2019)-Charles Médard Ilunga, Directeur général de l’agence Congolaise des grands travaux dresse un bilan positif des travaux de réhabilitation des plusieurs axes routiers. Il a fait cette déclaration au cours d’un entretien accordé à DEPECHE.CD ce jeudi à Matadi dans la province du Kongo central.
« Nous sommes venus avant tout examiner l’avancement des travaux sur divers chantiers précisément ceux qui entrent dans le cadre du contrat de concession signé par le gouvernement et ses partenaires depuis 2008. Notamment en ce qui concerne l’entretien des routes Kinshasa/Matadi ou encore les ces routiers Boma/Muanda. Nous avons aussi échanger avec les autorités du Kongo Central à cet effet », a-t-il fait savoir.
Au sujet du bilan de ce contrat de concession, Charles Médard Ilunga souligne que les partenaires de la RDC sont à féliciter au regards du travail abattu.
« Il faut dire qu’en 11 ans, on a mobilisé près de 306 millions de dollars en terme de péage sur la route Kinshasa/Matadi. Ce qui nous a permis de construire le pont Mpozo à Matadi à hauteur de 21 millions de dollars, la route Baypass à Kinshasa avec 51 millions de dollars et Mitendi à 19 millions de dollars ainsi que d’autres travaux en cours. Je vous annonce aussi que d’ici l’année prochaine la modernisation de la route Kinshasa/Matadi. Pour terminer il faut dire que les dépenses engagées pour ces infrastructures routières sont largement supérieures aux recettes.
A la question de savoir ce qui n’a pas marché dans l’application de ce contrat, le DG de l’ACGT répond en ces termes : « Nous pouvons parler d’un déficit de communication entre l’ACGT et la communauté. Voilà pourquoi nous sommes déterminés à expliquer à la population ce qui se fait. Autre chose, nous allons également rationaliser l’affectation des recettes et aussi mettre en place une mission de contrôle des travaux sur le terrain. Nous devons également finir par remercier les autorités de la province du Kongo Central pour les échanges sans oublier nos partenaires Crek 7, Guamping, Mango et l’Office des routes ».
Guy Roger Nyampala/DEPECHE.CD