(Kinshasa, le 22 novembre 2018)-C’est en début de semaine que les forces vives de Mangina ; une localité située à trente kilomètres à l’ouest de la ville de Béni ont décrète une série des journées « villes-mortes ».
Elles exigent le remplacement des autorités en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens au motif d’incompétence.
L’administrateur du territoire de Beni qui s’est déplacé de Beni-ville à Mangina ce jeudi 22 novembre 2018, appelle les forces vives à mettre de l’eau dans leur vin.
Joint au téléphone par dépèche.cd, Kambale Kibwana Donat appelle les habitants de la commune rurale de Mangina de vaquer librement à leurs occupations dès ce jeudi.
« Je demande à la population de réouvrir les portes des kiosques, magasins et des institutions financières » a-t-il indiqué.
De son coté, la société civile de Mangina campe sur sa décision. Selon Freddy Mbayahi qui en est porte-parole « la grève continue jusqu’à ce que le gouverneur de province ou son délégué sera à Mangina pour parler avec la population et ainsi répondre à leurs revendications ».
Notons que ce mouvement de grève fait suite à la recrudescence de l’insécurité dans le milieu ; insécurité caractérisée par les cas de kidnappings.
DEPECHE.CD