(Kinshasa, le 19 février 2019) -Les choses semblent être plus compliquées pour les ministres et mandataires élus députés nationaux. Alors qu’ils pensaient envoyer leurs suppléants siéger pendant qu’ils vont expédier les affaires courantes, ces ministres et mandataires ont été surpris de l’interprétation de la loi. Celle ci veut que ces élus siègent au risque de perdre définitivement leur mandat à l’assemblée nationale.
Cette situation a créé depuis deux jours une psychose de la part de ces élus qui vont devoir faire un choix très difficile dans la mesure où la cour constitutionnelle n’a pas encore rendu son arrêt sur les contentieux électoraux.
Conscient de l’aspect irréversible de la décision à prendre, ces élus frappés d’incompatibilité ont tenu une réunion pour négocier un recours si pas une rallonge jusqu’à l’installation du nouveau gouvernement qui devra intervenir très prochainement. Présidé par le Vice-premier Ministre en charge des transports et voies de communication, José Makila Sumanda, ladite réunion a évalué ce dossier relatif au choix à faire pour ne pas, a-t-on appris des sources proches de ces ministres, se retrouver demain dans la rue.
Entre temps, les huit jours accordés aux Ministres et mandataires pour prendre la décision expire ce mercredi 20 février avant minuit. Pour certains, l’option salvatrice est de jeter l’éponge du côté du gouvernement enfin de conforter le mandat à l’assemblée nationale pendant les 5 prochaines années.
DEPECHE.CD