(Kinshasa, le 4 octobre 2018)-Sam Bokolombe alerte l’opposition sur le risque d’aller aux élections dont la majorité au pouvoir a le plein contrôle. Pour ce professeur d’universités, l’opposition doit nécessairement obtenir le retrait de la machine à voter et extirper du fichier électoral les 16 % d’électeurs suspects pour espérer, une fois unie, forcer le destin et avoir des chances de gagner les prochains scrutins.
RISQUE D’Y ALLER COMME DES MOUTONS DE LA TABASKI
L’opposition doit nécessairement obtenir le retrait de la machine à voter et extirper du fichier électoral les 16 % d’électeurs suspects pour espérer, une fois unie, forcer le destin et avoir des chances de gagner les prochains scrutins. Tout observateur avisé en convient.
La vigilance des témoins ne suffira pas à contrôler ces ordinateurs complexes même avec le Pape Benoît en personne comme candidat commun de l’opposition. Ce n’est pas qu’une imprimante. En plus, le fichier électoral est en soi un handicap.
Qu’on vous le dise en quelle langue ?
Si l’opposition ne prend en compte et n’obtient pas la satisfaction de ces préalables, autant déjà prendre soins de préparer les requêtes en contestation de résultats et les garder au frais. Car, elle en aura certainement besoin au lendemain du 23 décembre 2018 au cas où…
L’excès de naïveté tue, à moins de vouloir jouer au sparing partner de la kabilie ou qu’on ne veuille prendre part à ces joutes électorales tels des moutons à la fête de la tabaski. Il est vrai que la mort est imparable. Mais, il est possible de l’éviter lorsqu’elle est prévisible dans un contexte donné. Une simple métaphore.
Tout le monde aura été suffisamment prévenu des risques de chaos que présente la tenue de prochains scrutins dans les conditions opaques mises en place actuellement par la kabilie. On semble surestimer ses capacités en minimisant le candidat du FCC. Pourtant, au-delà du candidat, il y a un système.
DÉPÊCHE.CD