(Kinshasa, le 19 novembre 2018)-Suite au comportement de l’entourage du Ministre national de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel(EPSP), qui a empêché les membres de cinq syndicats qui composent le Consortium des syndicats de l’’Education le plus représentés de la RDC entre autres : FENECO/UNTC, SYECO, SYNECAT, CSC enseignement et SYES, de prendre part aux travaux de la commission paritaire qui se sont déroulés à Venus Hôtel au quartier BIBWA dans la commune de la N’sele à Kinshasa le vendredi16 novembre dernier. Le consortium manifeste sa colère et est jusqu’au point d’organiser des marches de protestation au cas où certaines situations liant le Ministère de l’ESP et les enseignants n’auront pas trouvé de solution.
En effet, le Ministre de l’EPSP Gaston Musemena avait convoqué une série des travaux de la commission paritaire à Bibwa dans lequel toutes les structures appartenant au Ministère de l’EPSP ont pris part à l’exception des cinq syndicats cités ci-haut.
Ces cinq syndicats ont été empêchés de prendre part à cette rencontre par l’entourage du Ministre de l’EPSP sous prétexte qu’ils n’ont pas présenté l’autorisation du Ministre et pourtant, ils étaient mini de l’invitation portant la signature du Ministre Musemena.
Selon certains membres de cette structure, depuis le mot d’ordre de grève lancé par ces cinq syndicats, le Ministre de l’EPSP leur avait invité à rejoindre les travaux de la commission paritaire qui a débuté le 5 novembre dernier.
Depuis cette lettre du Ministre, le consortium avait répondu positivement en suspendant le mot d’ordre de grève le samedi 10 novembre en posant comme préalable, la participation de ses 50 membres à ces travaux.
Alors, ce vendredi 16 novembre, le consortium a fait une irruption dans les installations de Venus Hôtel où se tiennent les assises, un conseiller du Ministre Musemena qui a reçu les responsables du consortium s’est exprimé en laissant croire aux porteurs de l’invitation que leur document n’était qu’une mascarade.
Sur ce, le consortium s’est exprimé sur place et continue à s’exprimer à la presse en réclamant la libération sans délai du complément des salaires des enseignants retenus « indûment et illégalement ».
Le consortium explique par ailleurs que d’après la lettre d’invitation du Ministre, l’argent est déjà libéré pour tous les enseignants, mais ne se trouve ni dans les banques, ni entre les mains des bénéficiaires qui sont les enseignants. Faute de quoi, une marche sera organisée par les enseignants sur soute l’étendue de la République.
En outre, le consortium se dit solidaire avec les enseignants en grève à travers la République dont ceux de Beni et environs.
DEPECHE.CD