(Kinshasa, le 1er février 2019)-La décision est tombée. La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a ordonné ce vendredi 1er février 2019, la libération de l’ancien président ivoirien, acquitté en janvier.
Toutefois, les juges on assorti leur décision de plusieurs conditions, dont celle de résider dans un État membre de la CPI. Laurent Gbagbo avait été arrêté en avril 2011 et transféré en novembre de la même année à La Haye. Il était incarcéré depuis lors.
La décision, lue par le président de la CPI, Chile Eboe-Osuji, a été prise à la majorité des cinq juges. L’ancien président ivoirien avait été acquitté en janvier par les juges de CPI des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et ordonné sa libération.
Les juges de la CPI, de La Haye ont donc ordonné la remise en liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo et de Chauges.
Laurent Gbagbo devrait selon toute vraisemblance se rendre en Belgique où vit sa seconde épouse depuis plusieurs années. Bruxelles a donné son accord pour recevoir l’ancien chef d’État. La décision semble écarter pour l’instant un retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire. Elle lui rend en revanche sa liberté de parole ce qui n’est pas sans conséquence à Abidjan.
DEPECHE.CD