(Kinshasa,le 25 juin 2018)- Sur initiative du Ministère d’Etat au Plan, le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, Anthony Nkinzo a lancé ce lundi la Retraite du groupe d’experts sur le climat des affaires au village venus de la Nsele.
Plusieurs délégués des différents ministères impliqués dans l’amélioration du climat des affaires, des points focaux des services publics et du secteur privé prennent part à ces assises qui prendront 3 jours en vue d’élaborer une feuille des routes à soumettre à l’approbation du Comité de pilotage du Gouvernement.
L’Anapi, par la voix de Son Directeur Général, Anthony Nkinzo a estimé que ce séminaire permettra aux participants de réfléchir et identifier les réformes nécessaires qui seront mises en œuvre avant la date du 30 avril 2019 prévue pour la publication du rapport Doing Business de la Banque Mondiale, lesquelles réformes feront en même temps l’objet de communication pour la Rdc à la cotation Doing Business 2020.
« Ce séminaire nous permettra de créer un cadre de convivialité avec des discussions sans ambages pour avoir des éléments à mettre en place en vue d’assainir le climat des affaires en Rdc et aussi il est important aujourd’hui que les propositions des réformes viennent des bénéficiaires eux mêmes » a dit le DG de l’Anapi .
A Anthony Nkinzo de reconnaître que ces experts sont des héros dans l’ombre de la Rdc et leur a rendu ses vibrants hommages pour la détermination et le dévouement avec lesquels ces délégués travaillent pour améliorer l’environnement des affaires, condition sine qua non d’attraction des investissements, de développement, de création d’emplois et de richesses, de lutte contre la pauvreté et encore plus de mise à la disposition des moyens financiers à l’Etat dans la réalisation de son Plan National de Développement.
Pour rappel renchérit le DG de l’Anapi aux participants, le processus de réformes ne peut atteindre les résultats escomptés que s’il existe un véritable dialogue public-privé qui a l’avantage d’associer le secteur privé, véritable bénéficiaire desdites réformes à la prise des décisions sur le plan institutionnel.
Et de l’autre côté poursuit Anthony Nkinzo, l’Etat a le devoir de s’assurer que les mesures à prendre répondent aux besoins réels voulus par les bénéficiaires et que lesdites mesures seront acceptées par les concernés.
DEPECHE.CD