(Kinshasa, le 4 juin 2019)-« Depuis 2014, il y a absence des opérations d’envergures à l’instar de celles mener par le Feu Lieutenant Général Bauma Ambamba ». C’est en ces mots que le rapporteur de la société civile, coordination urbaine de Beni, Angélus Kavutirwaki a réagi face aux attaques à répétition des Adf.
« Jusqu’à présent ce sont les présumés adf qui lancent les attaques contre les camps militaires et les agglomérations. Par contre, les Fardc ne jouent qu’à la défensive. Leurs hésitations et attitudes vis-à-vis de l’ennemi suscitent des interrogations au sein de la société civile », a-t-il ajouter.
L’armée ne fait que réagir aux attaques jamais poursuivre les massacreurs, déclare-t-il, les officiers militaires disent que Beni est une zone opérationnelle, en quoi est ce qu’elle est opérationnelle si l’armée n’attaque pas.
La société civile dénonce la faiblesse de l’armée dans ce coin pourtant dit opérationnel.
« Ils nous parle des opérations par la voix des ondes, mais sur terrain il n’y a rien. On avait espoir avec le nouveau régime car le chef de l’État a promis de déployer des nouveaux militaires pour éradiquer le phénomène massacre des civils mais depuis, rien ne change », regrette Angélus Kavutirwaki.
C’est pourquoi, ajoute-t-il, il y a manifestation de colère spontanée ce mardi et les activités sont paralysées sur l’étendue de la ville après les tueries de ce 04 Juin dont 5 taximan moto, un adf, deux militaires tombés et plusieurs autres civiles.
Eriksson Luhembwe/DEPECHE.CD