(Kinshasa, le 18 décembre 2019)-S’il est vrai que la femme congolaise a, depuis 2006, fournie plusieurs efforts de se présenter aux élections pour apporter aussi le changement, il reste toute de même acceptable que le vrai décideur se trouve être la population à qui revient le dernier mot de choisir qu’il veut comme représentant.
A l’instar des hommes valables, les femmes valables ont aussi besoin de l’appui de la population pour apporter le changement reconnaît Nicole Kavira coordonnatrice du mouvement des indignés.
« Notre culture socialise les femmes de telle sorte qu’elles portent le poids des réalités sociétales. Evoquer les femmes, c’est évoquer la catégorie qui maitrise le mieux les besoins de la société », a-t-elle démontré.
Aucun changement ne peut réussir si, en amont, il n’est pas porté par le peuple ou proposé sur base d’une réflexion solide sur les attentes ou réalités de la population, a-t-elle fait remarquer.
Cet avis a été également partagé par Emmanuella Kaseka, étudiante en sciences politique à l’Université de Kinshasa qui invite la population à faire confiance en la femme qui est à même de proposer des solutions exceptionnelles pour le développement de la société.
« La société doit apprendre à bannir tous les préjugés mais au contraire devra arriver à considérer à la femme », lance-t-elle l’appel.
Dans la quête de la promotion des droits de la femme, l’union congolaise des femmes, Ucofem en collaboration avec ONU femmes RDC avec l’appui de l’ambassade du Canada accorde la parole particulièrement aux femmes afin d’exprimer leur opinion sur les questions politiques.
Cédric Beya