(Kinshasa, le 09 février 2020)-Le député national Henri-Thomas Lokondo a fait quelques observations sur les ordonnances présidentielles nommant les nouveaux chefs des juridictions de l’ordre judiciaire.
Henri-Thomas Lokondo s’interroge d’abord du sort du professeur Vundwawé, premier président du conseil d’État qui, dit-il, son cas mérite d’être clarifié.
« J’ai suivi la reconduction formelle de l’Auditeur Général près la Haute Cour militaire ainsi que celle du Premier président près cette même Cour. Quid du sort du professeur Vundwawe, Premier Président du Conseil d’État qui n’a pas été renommé ni remplacé formellement. Son cas doit, à mon humble avis, être clarifié ».
Il a ensuite fait remarquer des irrégularités dans certains ordonnances signés par la Chef de l’État qui ne précise nullement l’organe chargé de les exécuter tout en recommandant dans l’avenir une particulière attention dans la rédaction de textes juridiques par le cabinet du chef de l’État.
« Dans certaines ordonnances signées, il n’a pas été indiqué comme de coutume l’organe attitré qui doit les exécuter. Il s’agit naturellement du Président du Conseil supérieur de la magistrature. Cette omission de fond appelle à l’avenir une attention particulière de ceux qui sont chargés de la rédaction des textes juridiques au cabinet du Chef de l’État », a-t-il martelé.
En dernier lieu, l’élu de Mbandaka invite le Chef de l’État à trouver rapidement des solution dans le conflit d’intérêt qui pourrait intervenir entre les anciens et nouveaux magistrats.
« Pour éviter toute incommodité entre les nouveaux chefs de ces juridictions et les anciens qui avaient déjà atteints les derniers grades dans la magistrature, le Président de la république aurait dû prendre des ordonnances pour les faire admettre à l’émirat ou l’honorariat, ou le faire le plus vite possible », suggère-t-il.
Cédric Beya