(Kinshasa, le 10 Mai 2017) – D’après le Docteur Bijoux NSOKI NZEMBA, cette grande institution de santé publique compte, à ce jour, près de 300 agents et cadre dont 175 infirmiers, 26 médecins, 40 techniciens de surface et une cinquantaine de personnes des différents services spécialisés. Cependant, elle éprouve d’énormes difficultés d’ordre financier et budgétaire dues au non paiement des factures d’hospitalisation par les malades internés et les structures abonnées à cet hôpital.
Outre ce non paiement des factures, il s’ajoute, également, la prise en charge des soins médicaux et la couverture totale de certaines charges financières des indigents et des accidentés transférés à cette formation médicale de l’État.
Selon ce Médecin Directeur, sur le 100% de recettes générées par cette institution sanitaire, 30% de l’enveloppe budgétaire sont souvent orientés chaque mois seulement à ces rubriques. Ce qui dérange le bon fonctionnement de l’entité. Sans oublier, faut-il noté, le coulage des recettes causé parfois par certains agents égarés, acteurs de réseaux mafieux que l’hôpital cherche à démanteler.
Cette situation, ajoute t-elle, empêche même l’hôpital à faire face à tout ce qu’elle a comme charges, entre autres, le paiement des primes du personnel, l’approvisionnement et autres. Il arrive parfois à l’hôpital de faire recours aux recettes générées par la morgue ou par l’officine pour couvrir ce manque à gagner.
Pour lutter contre toutes ces difficultés, l’hôpital a mis en place un service de suivi de recettes qui, du reste, n’a pas une mission facile.
Le Médecin Directeur sollicite, pour ce faire, l’implication des autorités compétentes pour aider l’hôpital à trouver des solutions à toutes ces difficultés. Saisie de cette situation, le nouveau Ministre en charge de la santé Florian MASAKI promet de s’impliquer personnellement pour apporter une solution.
DEPECHE.CD