(Kinshasa, le 3 octobre 2019)-La république démocratique du Congo est le théâtre des conflits fonciers, le secteur foncier fait l’objet des préoccupations et des problèmes.
Dans un ouvrage subdivisé intitulé « la bonne gouvernance en RDC, du pluralisme institutionnel à la vampirisation de l’État », Michel BISA KIBUL relève l’influence des puissances extérieures dans l’élaboration des lois régissant la gestion du sol congolais, de ses ressources naturelles et de son environnement.
Ce métissage des lois que l’auteur dénomme « pluralisme institutionnel » donne lieu à ce jour à la mauvaise interprétation « de nos dispositions de la part des animateurs suite à ces contradictions d’esprit des experts internationaux ».
Ces lois qui régissent la gouvernance foncière en RDC ne sont pas calquées sur base des réalités empiriques.
Situation qui est à la base de la vampirisation de l’État, personne morale dont les animateurs nouent des relations officieuses avec des personnes extérieures usant ses moyens et posant des actes qui compromettent son bon fonctionnement.
Selon Michel BISA KIBUL, ces fonctionnaires de l’État se comportent comme des antivirus qui répandent dans le système étatique des germes vampirisateurs.
Au délà de tout, l’auteur propose le respect de l’éthique et de la déontologie susceptibles de faire plus que l’intelligence.
Et aux autorités congolaises, de sanctionner les individus qui ne reflètent pas cet éthique.
Lionel Kioni