(Kinshasa, le 03 novembre 2019)-Le mouvement des indignés de la situation sécuritaire, MISS/RDC souligne dans un mémo destiné au président de la république que l’instabilité observée dans la partie Est de la république est entretenue, d’une part par la Monusco et certains officiers de l’armée nationale, d’autre part.
En ce qui concerne la Monusco, le MISS/RDC indique que les tueries et engorgement près de la base de cette unité onusienne en dépit de ces moyens logistiques traduit l’inertie assimilé à une complicité, à une non assistance en danger d’une population en voie d’extermination.
Comme résolution, MISS RDC exige le départ immédiat et sans condition de la Monusco qu’il accuse également, d’après ses informations, de complicité dans le financement, recrutement de milices en provenance du Rwanda, Ouganda et Somalie, peut-on lire dans ce mémo.
Dans ce même mémo, ce consortium de la société civile salue les offensives de Fardc mais note qu’il faudrait qu’une purge soit diligentée afin de permettre à l’armée congolaise de mener efficacement les opérations sur terrain.
Par ailleurs, il note que l’armée fait suite à des profondes trahisons notamment des officiers étrangers qui y pullulent, des officiers trafiquants impliqués dans l’exploitation illicite et illégale des minerais.
Face à cette réalité, le MISS/RDC était à nouveau, le lundi 2 décembre 2019, en sit-in au palais de la nation, à Kinshasa, pour une deuxième fois en moins de trois mois afin d’exiger également le changement de commandement du sommet à la base au sein des Fardc ainsi l’affectation des militaires non originaires dans ces coins sanglant de la république.
Cédric Beya