(Kinshasa, le 7 Mai 2017) – Cette journaliste de la chaîne RTVS1 se trouve dans une situation difficile. Elle attend, avec effroi, une convocation aux bureaux de service. Ce, s’il faut se fier aux intimidations téléphoniques dont elle a été sujette le samedi 6 Mai 2017, signalent ses proches. Une véritable entrave à la liberté de la presse.
Motif? Il lui serait reproché d’avoir présenté un journal télévisé le jeudi 27 Avril au cours duquel un reportage a été fait sur la signature jugée catastrophique des arrangements particuliers.
Pourtant, plusieurs professionnels des médias qui ont suivi ledit journal seraient d’avis qu’il n’a nullement péché contre les normes puisque la brochette de réactions de toutes les parties ont été diffusées, commentent-ils à depeche.cd.
Après la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, il y a, à peine quelques jours, les intimidations faites sur Francine Bitshi confortent l’idée selon laquelle la RDC se trouve réellement dans une des zones rouges quant à la pratique du journalisme dans le monde.
Loin de s’en féliciter, des esprits avertis appellent à plus de responsabilité de la part des dirigeants des services de sécurité et d’intelligence. Car, il est impérieux que la journaliste de RTVS1 jouisse de sa liberté d’informer l’opinion en toute liberté, sans aucune menace.
DEPECHE.CD