(Kinshasa, le 18 février 2020)-L’association congolaise pour l’accès à la justice ACAJ affirme avoir obtenus des éléments complémentaires au sujet dossier de 200 millions d’euros entre la Gecamines et Fleurette Ventora qui confirme que le contrat ainsi que le transfert de fonds à la hauteur de 128 millions d’euros ont bel et bien existé et ont été effectués.
Dan un récent communiqué de cette ONG de droits à la justice, l’ACAJ indique avoir consulté d’autres documents complémentaires pour de besoin d’impartialité et d’objectivité afin d’élucider ses zones d’ombres autour de ce feuilleton mais aussi dans le souci d’éclairer la lanterne du public sur ce dossier en instruction à la justice.
« En conclusion, après vérification objective des documents en notre possession, l’ACAJ conclu en ce que le contrat de prêt, entre Gécamines et Fleurette Mumi, a bel et bien existé ; et le transfert de 128 millions d’euros a été effectué » peut-on lire dans cette déclaration.
Dans sa synthèse, ACAJ retrace comment a été établi ledit contrat entre Ventora et la Gecamines.
« La Gécamines avait effectivement obtenu un prêt de 128 millions d’euros, sur une ligne de 200.000 millions, auprès de Fleurette Mumi suivant l’accord signé le 02 octobre 2017, par Monsieur KINTALEG Alain MUKONDA, pour le compte de Fleurette Mumi Limited; et Monsieur Jacques KAMENGA TSHIMUANGA, pour la Gécamines », souligne le document.
Aussi, l’ACAJ précise les modalités de paiement telle que conclues entre les deux entreprises.
« Les deux parties avaient convenu que ce prêt devait être remboursé à l’échéance du 4 avril 2018 assortis de 3.003.016,19 euros au titre d’intérêts au taux libor 30 jours plus 5% l’an » renforce Acaj.
Pour certains observateurs avertis cette déclaration de l’ACAJ vient sans doute renforcer la position de la Gecamines qui a toujours soutenu avoir obtenus en bon et due forme ce prêt auprès de Ventora.
Cedrick Beya