(Kinshasa, le 08 juin )- Huit ONGs de défense de droits de l’homme ont dénoncé et condamné, il y a 24 heures, à Kisangani, des violations des droits de l’homme. Violations commises en marge du débat sur la motion de défiance contre le Gouverneur de la Tshopo Jean Ilongo Tokole.
La crise entre le Gouverneur Ilongo et l’Assemblée provinciale de la Tshopo a entraîné des violations des droits de l’homme à Kisangani, selon le Président du Groupe Lufalanga pour la justice et la Paix, Jean-Baptiste Bosongo.
M. Bosongo énumère les violations documentées par les organisations des droits de l’homme. Il s’agit notamment de : l’atteinte à la liberté de presse, les arrestations arbitraires des jeunes du mouvement citoyen LUCHA et l’atteinte à des manifestations pacifiques.
Il évoque également les barricades érigées par les policiers dans le périmètre de l’Assemblée provinciale les 11 et 31 Mai derniers, empêchant toute circulation des personnes et de leurs biens.
Ces organisations des droits de l’homme invitent les autorités nationales et provinciales à mettre fin à cette crise qui secoue l’Assemblée provinciale et le Gouverneur de la Tshopo.
Pour rappel, la motion de déchéance contre le Gouverneur de la Tshopo a été initiée par cinq députés provinciaux et déposée samedi 6 Mai au bureau de l’Assemblée provinciale. Les signataires accusent M. Ilongo de «mauvaise gestion» de la province. Mais, cette motion n’a jamais été traitée en plénière.
DÉPÊCHE.CD