(Kinshasa, le 6 novembre 2018)-Ces professionnels de la santé sont venus des institutions médicales tant étatiques, paraétatiques que privées de Butembo.
Du coût, ils se sont déversés sur la voie publique en direction de l’hôtel de ville de la place.
Calicots et sifflet à la main, ces infirmiers ont profité de cette marche pour dire « non » à l’agression du personnel de santé ainsi que des partenaires engagés dans la riposte contre la maladie à virus Ebola.
A l’hôtel de ville, ils ont remis un mémorandum au maire de BUTEMBO dans lequel, ils se « réserve le droit de priver les habitants de BUTEMBO des soins au cas où ils continueraient à s’attaquer à l’équipe de riposte ».
Notons que le maire adjoint de BUTEMBO, Patrick TSIKO a, à l’occasion, envisagé des poursuites judiciaires à l’endroit de ceux qui seront retenus comme cerveau moteur dans ces cas d’agressions du personnel soignant.
Rappelons qu’à l’intervalle de deux mois, une dizaine des structures sanitaires ont été saccagées par la population locale. Elle reste convaincue que l’épidémie à virus Ebola est une maladie imaginaire.
DÉPÊCHE.CD