(Kinshasa, le 9 mai 2018) – Cette affirmation a été faite ce mercredi 09 mai 2018 au cours de la vidéo conférence de la Monusco par le porte parole militaire, le major Adil Esserir.
« On peut voir aussi les choses de notre manière, Est-ce qu’ils sont des nouveaux groupes armés ou des dissidents d’autres groupes armés ? » s’interroge le major Adil Esserir qui indique qu’à l’heure actuelle il existe plus de 12 à 14 factions des Maï-Maï Nyatura, plus de 5 factions des FDLR et plus de 4 factions des Maï-Maï Kifuafua dans le Nord Kivu.
Pour ce porte parole militaire de la Monusco, ce sont des groupes mafieux qui sont en train de se disputer le territoire pour l’extorsion de la population locale.
« Outre le déploiement tactique il faut compléter nos actions par d’autres acteurs avec les autres parties prenantes pour arrêter le circuit d’approvisionnement et de recrutement de ces groupes armés. On ne doit pas seulement se limiter seulement à la traque il faut un effort de sensibilisation, un effort de développement économique et plusieurs activités pour apporter la solution à ce fléau », conclut le major Adil Esserir.
DEPECHE.CD