(Kinshasa, le 19 avril 2018) – « Devant l’insensibilité de notre employeur, le Gouvernement de la RDC, après épuisement de la procédure administrative et au regard du silence méprisant du Gouvernement, le Bureau Exécutif National a adressé un préavis de levée de la suspension de la grève au Premier Ministre ». C’est en ces mots que les médecins ont décidé de radicaliser la grève.
Par ailleurs, cette reprise de la grève se fera à partir du lundi 23 avril 2018, à travers toute la République Démocratique du Congo, dans sa forme de « polarisation des urgences » selon un chronogramme communiqué à chaque Gouverneur des Provinces par les différents Bureaux Exécutifs Provinciaux.
A en croire le communiqué de presse signé entre autre par le Docteur Monkoy, le Bureau Exécutif National décline toute responsabilité dans la souffrance et le manque de soins appropriés liés à la grève que va vivre la population du fait de non-respect des engagements par le Gouvernement de la République.
Rappel des faits
Il y a lieu de rappeler que c’est depuis le 2 septembre 2017, suite à un mouvement de grève qui était dans sa phase de « polarisation des urgences », le Gouvernement de la République avait pris sept engagements à travers un accord signé avec le banc syndical. C’est donc après évaluation de l’exécution dudit accord, le SYNAMED en tant que Syndicat Citoyen et facteur de développement, a adressé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement trois correspondances pour l’alerter de la mauvaise évolution de l’application de l’accord.
« Toutes ces correspondances sont restées sans suite tant de la part du Premier Ministre que des membres du Gouvernement dont les quatre Ministres signataires de l’Accord », ont fustigé les médecins.
En gros, le Syndicat National des Médecins recommande la vigilance et la solidarité à tous les Médecins des Services Publics de l’Etat, soucieux d’un mieux-être dans ce beau pays légué par les ancêtres.
DEPECHE.CD