Cela constitue une véritable réussite dont nous devons tous être fiers. La clé de notre succès réside avant tout dans l’efficacité des équipes de surveillance nationales et internationales sur le terrain qui ont fait, et continuent à faire, un travail remarquable. Elles ont réussi à identifier et suivre 1,706 contacts qui furent parmi les premières personnes à bénéficier du nouveau vaccin contre Ebola.
L’utilisation de la vaccination dans cette riposte contre Ebola a indéniablement contribué à briser la chaîne de transmission et contenir plus rapidement le virus. Depuis le début du microplan de vaccination le 21 mai dernier, 3,330 personnes ont été vaccinées et immunisées contre le virus Ebola. Jusqu’à présent, les résultats de la vaccination se sont montrés concluants car aucune des personnes vaccinées n’a développé la maladie ni expérimenté d’effets secondaires majeurs.
Bien que nous nous dirigions vers la fin de l’épidémie, le travail du Ministère de la Santé ne s’arrête pas là. Notre priorité est, désormais, d’améliorer la résilience du système de santé en commençant par l’agrandissement de nos centres des opérations d’urgence à Mbandaka et Kinshasa. Comme Ebola est un virus dont le réservoir naturel est situé dans la forêt équatoriale, nous devons nous préparer à la 10ème épidémie. De plus, en raison de la mobilité croissante de la population, il est fort probable que d’autres épidémies surviennent dans des zones urbaines dans le futur. Par conséquent, nous devons tirer les leçons de cette réponse et renforcer notre système de santé afin qu’il puisse détecter et répondre de manière encore plus efficiente à la prochaine épidémie.