(Kinshasa, le 4 décembre 2018)-« Congo Files », une enquête minutieusement menée par les journalistes de cinq médias internationaux au sujet de la mort de deux experts des Nations-Unies, ne cesse donc de créer des retombées. En effet, après les réactions d’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, c’est autour des employés de cette supercherie internationale de hausser le ton en demandant une nouvelle enquête.
Cette fédération des employés note des irrégularités dans l’enquête interne menée par l’ONU au sujet de la mort de Zaida Catalan et Michael Sharp, deux experts onusiens décédés dans le Grand Kasaï en 2017. Pour elle, le fait que ces investigations aient pu se faire à huis clos et en secret n’a pas permis de voir si l’affaire a été scrupuleusement scrutée.
À cet effet, le président cette structure qui regroupe les syndicats des employés de l’ONU estime qu’une nouvelle enquête, quant à ce, devra être réalisée en externe. C’est-à-dire, elle doit être confiée aux experts qui ne relèvent pas des Nations Unies.
Le président Ian Richards ajoute par ailleurs que s’il n’y a pas une enquête qui est faite de façon transparente, de façon légale et externe, il sera impossible de connaître la vérité sur le décès de ces deux experts.
Il sied de signaler par ailleurs que les analyses de « Congo Files » laissent comprendre qu’il s’agissait d’un assassinat et que le Gouvernement congolais serait, par ricochet, impliqué.
DÉPÊCHE.CD