(Kinshasa, le 25 octobre 2018)-Le colloque tenu du 23 au 24 octobre dernier à l’Université Catholique du Congo a mis les clés sous le paillasson. La CENCO, initiatrice de ladite conférence est intervenue par le biais de l’Abbé Georges Kalenga, représentant l’Abbé Nshole, empêché. Des débats et échanges ont surgit après son exposé sur ‘’L’Eglise et les élections, quel projet de changement ?‘’
La Conférence épiscopale nationale du Congo reste ferme sur les questions fondamentales qui alimentent l’espace politique et socio-économique en RD. Congo.
Le non-respect de la décrispation totale selon l’Accord de la Saint Sylvestre, l’imposition de l’utilisation de la ‘’machine à voter‘’ par la CENI pour les prochains scrutins, la présence des électeurs fictifs dans le fichier électoral, le foyer d’insécurité dans certaines zones du pays, le cas toujours pendant de l’épidémie à virus Ebola et la situation des expulsés d’Angola suscitent encore des inquiétudes dans le chef des hommes en robes.
Pour l’Abbé Donatien Nshole, ce sont des préoccupations qui ne favorisent pas la bonne évolution du processus électoral et qui peuvent en empêcher la bonne tenue.
D’où, au nom de la CENCO, il suggère aux parties prenantes à l’organisation des élections de tenir compte de toutes ces inquiétudes dans le but d’éviter une crise socio-politique et même le chaos post-électoral.
En ce qui concerne la ‘’machine à voter‘’, la CENCO comme plusieurs acteurs politiques, proposent qu’il y ait un consensus autour de son utilisation.
Toutefois, la CENCO reconnait quelques points positifs tels que le respect de la Constitution par le Président Kabila en acceptant de ne pas briguer un troisième mandat, le respect jusque-là du calendrier électoral et la baisse des tensions dans le Kasaï.
Il sied de retenir que ce colloque était axé sur les élections et changements politique et socio-économique en République Démocratique du Congo.
DEPECHE.CD