(Kinshasa, le 19 mars 2018) – Le Premier Ministre congolais, Bruno Tshibala a reconnu sur les antennes de BBC, les cas de prisonniers politiques en République Démocratique du Congo. Cette affirmation vient ainsi mettre en déroute les propos du Ministre de la Justice qui soutenait à chaque occasion qu’il n’y a pas des prisonniers politiques en RDC. A en croire Bruno Tshibala, il y a trois cas de prisonniers politiques, il s’agit de Franck Diongo, Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo.
« Il ne faudrait pas qu’on fasse la confusion, il y a effectivement deux ou trois cas des hommes politiques connus, moi je viens de l’opposition, je connais qui est opposant et qui ne l’est pas. Et donc, il y a messieurs Franck Diongo, Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo », a-t-il dit avec insistance.
Sans détour, le Premier Ministre soutient que tout le monde n’est pas politique.
« Au sens où on attend le terme opposant et prisonnier politique, il y a quelques trois, les autres ne sont pas des prisonniers politiques. Parmi quelques personnes qui sont de temps à autres interpellées, il y a les activistes de droits de l’homme. D’ailleurs ce mouvement est divisé aujourd’hui parce qu’il y en a qui estime qu’il y a une évolution significative dans le cadre de la conduite du processus électoral et qu’il n’y a pas des raisons d’appeler à l’insurrection et au soulèvement. Et, ceux-là exercent leurs activités sans être inquiétés. Mais ceux qui appellent à l’insurrection, ce sont eux qui se retrouvent parfois interpeller par les services de sécurité », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre qu' »en ce qui concerne les autres personnalités, je viens de le dire, à notre connaissance, il y a trois cas, ce sont les messieurs Diongo, Muyambo, et Diomi Ndongala ».
DEPECHE.CD
