(Kinshasa, le 8 juin 2019)-la séance plénière du vendredi dernier a été riche en débat. Les députés nationaux ne cachent plus leur impatience en ce qui concerne la mise en place d’un nouveau gouvernement après l’élection de décembre dernier. Alors que la motion incidientielle de Léon Mondole abordait les irrégularités des ordonnances du Chef de l’Etat sur la mise en place à la SNCC et la Gécamines, les élus nationaux se sont plutôt focalisé sur l’urgence de mettre en place un nouveau gouvernement. La clôture de la session ordinaire étant prévue le 15 juillet prochain, les députés exigent la publication d’un gouvernement qui sera investi avant les vacances parlementaires.
Lors de la présentation de sa motion incidentielle, le député Léon Mondole a fait savoir que la coalition FCC-CACH est incapable de trouver un compromis sur le gouvernement. Pour l’élu Jacques Ndjoli, ce retard place la République dans une incapacité de se mettre en marche.
« Madame la Présidente, depuis le 10 janvier, il y a eu proclamation des résultats, nous sommes à quelques jours de la fin de la session, la République est en vadrouille madame la présidente, la République est bloquée. Au-delà des contraintes constitutionnelles, nous sommes appelés à rappeler aux uns et autres que cette république qui a déjà des problèmes de pauvreté et d’insécurité se mette en marche », a-t-il argumenté.
Pour Henry Thomas Lokondo, l’urgence actuellement c’est de mettre rapidement en place un gouvernement.
Il y a lieu de rappeler qu’à ce jour, la coalition FCC-CACH ne s’accorde pas notamment sur le partage des ministères de souveraineté. Tout est donc bloqué.
Kevin Inana/DEPECHE.CD