(Kinshasa, le 12 décembre 2018)-Joint par Depeche.cd le mardi 11 décembre, Jean-Claude Katende a exprimé son désarroi quant aux perturbations qui fussent lors des descentes des candidats de l’opposition dans différentes villes du pays. Il a principalement réagi dans la foulée au sujet des altercations qui ont eu lieu à Lubumbashi entre les forces de l’ordre et les militants de Lamuka venus accueillir leur candidat à la Présidence, Martin Fayulu.
Le Président de l’Association Africaine de Défense des Droits de Homme (ASADHO) condamne l’attitude de forces de sécurité et du président Kabila qui restent silencieux face à ce qu’il qualifie d’atteinte aux droits politiques.
« Nous condamnons cette attitude des autorités politico-administratives mais du Président Kabila lui-même. Ce qui est arrivé à Martin Fayulu est extrêmement grave parce que nous avons vu la police et la garde républicaine déployées pour saboter le meeting du candidat Fayulu », a déclaré JC Katende.
À l’en croire, tous ces tripatouillages confirment le fait que Joseph Kabila ne veut pas quitter le pouvoir et n’as pas aussi de volonté d’organiser les élections à la carrure d’une véritable compétition démocratique.
« cette volonté du président Kabila se confirme d’autant plus que tous les candidats ne sont pas logés dans la même enceinte. Le candidat du FCC a tout les privilèges alors que les autres sont empêchés de tenir leur propre meeting », a-t-il laissé comprendre.
Pour l’heure, ce cadre de la Société civile estime qu’une transition sans Kabila est urgente en vue de favoriser une tenue des élections qui conduiseraient à la paix et à la consolidation de la démocratie.
DEPECHE.CD