(Kinshasa, le 25 février 2019)-La Commission Nationale des Droits Humains a ouvert sa première session ordinaire de l’année 2019 ce lundi au salon bleu du ministère des affaires étrangères à Kinshasa.
Dans son mot d’ouverture, le président Mwamba Mushikong Muamus a relevé que la CNDH n’est soumise qu’à l’autorité de la loi dans l’exécution de ses missions légales. À lui de poursuivre « nous ne publions pas nos rapports comme des missions d’observation, mais plutôt, comme une institution publique Nationale des Droits de l’Homme ».
Le CNDH regorge en son sein plus ou moins 211 agents à travers l’étendue du territoire et est représenté dans toutes les 26 provinces de la RDC.
Le quorum étant atteint, les 7 membres sur les 9 qui forment cette Assemblée plénière de la CNDH ont été présents à la cérémonie d’ouverture de cette session ordinaire en présence des représentants du corps diplomatique accrédité en RDC, des représentants des confessions religieuses et des défenseurs de droits humains de la RDC et d’ailleurs.
Un rapport d’activités de monitoring de violation des Droits Humains pendant la période électorale a été présenté par la CNDH.
Dans ce rapport, plusieurs violations de droits humains ont été épinglées notamment les droits Civiles et politiques, des Droits socio-economiques et culturels ainsi que des Droits collectifs, des droits des enfants et de la femme. Toutes ces violations ont fait l’objet des recommandations spécifiques aux cibles déterminées.
Aux termes des matières inscrites à l’ordre du jour pour cette session, il est noté l’examen et adoption des rapport d’activités passées, nouvelles orientations des sous Commissions permanentes.
DÉPÊCHE.CD