(Kinshasa, le 31 juillet 2018)-Après le rejet par Kinshasa via la ministre Mushobekwa des allégations d’otages-esclaves sexuels au Kasaï, la Monusco à travers une note signée par son porte-parole Florence Marshal vient de donner quelques explications sur ce dossier qui délie les langues. Ci-dessous parcourez ladite note.
*Note aux journalistes à propos des otages du territoire de Kamonia (province du Kasaï)*
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) suit de près la situation préoccupante de femmes et enfants retenus en otages dans le territoire de Kamonia (province du Kasaï).
Suite à une enquête effectuée en décembre 2017, la Mission avait pu confirmer l’enlèvement de 66 personnes dont 2 femmes, 49 filles et 15 garçons. Depuis lors, certains de ces otages ont été relâchés.
Dès qu’elle a eu connaissance des faits, la MONUSCO a alerté le Gouvernement de la République démocratique du Congo afin de faciliter la libération des otages. Plusieurs courriers ont été envoyés dans ce sens aux autorités nationales, en décembre 2017 et en juin 2018, alors que des consultations se tiennent régulièrement localement entre la Mission et les autorités provinciales.
La MONUSCO reste à la disposition du Gouvernement congolais pour poursuivre les démarches entreprises afin de porter assistance aux victimes.
Kinshasa, 31 juillet 2018
Florence Marchal
Porte-parole
Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général
Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO)| Kinshasa, RDC Inter-mission : 175-4489 | Portable : +243 (0)99 706 99 20 & +243 (0)99 706 88 04 |marchalf@un.org |