(Kinshasa, le 06 juillet 2019)-Après quatre jours d’intenses travaux à Goma sur la promotion des microcentrales hydroélectriques ainsi que l’accès à l’électricité aux populations rurales de l’Afrique centrale, les représentants des huit pays à savoir le Burundi, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la RDC, la Guinée équatoriale, la centrafrique, le Sao-Tomé et Principe et le Rwanda ont exprimé leur volonté de prioriser le développement des mini et micro centrales hydroélectriques pour résoudre le déficit en énergie électrique socle du développement de l’Afrique centrale.
Pour le conseiller du chef de l’État en matière d’énergie présent lors de la clôture de ces assises, il faudra rapprocher les sources de production et de distribution de l’énergie électrique aux milieux ruraux.
« La RDC a le plus grand potentiel énergétique d’Afrique avec plus de 100 milles mégawatt pour elle-même du point de vue de sa capacité. L’équation a résoudre est celle de rapprocher la desserte en énergie électrique et la capacité que la RDC a pour desservir la population » a-t-il indiqué.
Les participants à ces assises ont émis le vœux de voir un dynamisme se créer entre le gouvernement central, provincial et les opérateurs du secteur pour qu’ensemble les résolutions ne soient pas lettre morte car il y a des opportunités par rapport aux ressources à saisir pour l’intérêt de la population.
En encourageant la participation des différents pays, diverses structures et d’investisseurs potentiels à cet événement, le PNUD a voulu faire de cet atelier sous régional le tremplin de nouveaux investissements nationaux et étrangers dans la promotion des Mini et Micro centrales Hydroélectriques pouvant assurer l’accès à l’énergie pour tous et faciliter l’électrification de l’Afrique centrale.
Dido Kayembe/DEPECHE.CD