(Kinshasa, le 31 janvier 2018) –Plus de spéculation, le livre de Me Willy Wenga intitulé « Devenir un bon avocat » est désormais disponible. Son baptême est prévu pour le samedi 17 février prochain dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Cet ouvrage qui décortique les valeurs et les faiblesses d’un avocat est subdivisé en quatre grandes parties appelées « leçon » en plus d’une introduction et d’une conclusion.
La première leçon qui parle de l’Avocat dans la société vient répondre à plusieurs questions importantes entre autres : qui est un avocat ? Comment dévient-on un avocat ? Où peut-on trouver un avocat ? Quand peut-on consulter un avocat et pour quelles matières ? Que doit faire un bon avocat pour renforcer ses capacités ? Que peut-on retenir du salaire des avocats ? Que dit le serment de l’avocat et quels sont les effets ? Que signifie le barreau ? Quels sont les organes de l’Ordre national des avocats et du barreau ? ….
La deuxième leçon qui aborde le point relatif à l’exercice de la profession d’avocat rencontre les préoccupations relatives au déroulement du stage au barreau, le tableau de l’ordre, association et collaboration, droits et devoirs de l’Avocat, les professions incompatibles avec la profession d’Avocat, la relation de l’Avocat avec l’extérieur.
La troisième se concentre plus à la discipline même de l’Avocat. L’auteur de l’ouvrage, Me Willy Wenga Ilombe apporte des réponses idoines aux questions taboues par exemple : quels sont les interdits de la profession d’Avocat ? La Faute professionnelle ou disciplinaire, la sanction disciplinaire, etc.
La quatrième et dernière leçon se focalise sur le procès disciplinaire devant le conseil de l’ordre.
Dans sa conclusion, l’auteur souligne que « vu sous toutes ses casquettes, et astreint dans sa vie professionnelle dès son serment à une éthique rigoureuse, qui le poursuit même dans la vie privée, l’avocat ne doit pas se perdre dans la distraction ou l’insouciance, feignant d’ignorer les règlesqui régentent sa profession. Pour Me Wenga Ilombe, l’Avocat ne doit pas non plus, connaissant ces règles ou les maîtrisant à peine, les bafouer sans prendre conscience des lourdes conséquences néfastes de leur violation et leur sanction par la juridiction des pairs qu’est le conseil de l’ordre.
« L’Avocat est soumis à un régime d’infraction indéterminée parce que la ligne de démarcation entre la faute professionnelle et celle de la vie privée, qui impacte la vie professionnelle, est difficile à tracer. Face à la pression socio-économique envahissante qui pousse l’avocat à la faute du fait de la lutte pour la survie, il devra se raviser pour faire preuve d’une grande rectitude, de finesse et de discernement dans les détails car la moindre négligence conduirait à plusieurs manquements qui, sans nul doute, préjudicieraient son prestige, sa réputation et la bonne marche de sa profession », a-t-il dit.
Pour ceux qui veulent se procuré déjà cet ouvrage, ils peuvent se rendre rapidement au cabinet Yoko derrière l’Immeuble du Gouvernement sur l’avenue de la justice dans la commune de la Gombe
DEPECHE.CD