(Kinshasa, le 7 août 2018)-A un jour de la clôture de l’opération de dépôt des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales, toutes les personnalités politiques ambitieuses et leurs regroupements politiques se mobilisent au dernier degré. Dans la ville de Lubumbashi, le Professeur Docteur Félix Momat a déposé sa candidature aux législatives nationales à la députation nationale ce mardi. Il a aussitôt tenu un point de presse devant plusieurs médias.
Durant son échange avec les professionnels des médias, Félix Momat a étalé son souci de représenter autrement Lubumbashi à l’Assemblée nationale. Sans mettre des gants en parlant, il s’est dit déçu du bilan des représentants lushoise à l’Assemblée nationale durant cette législature qui s’achève. Il s’est notamment plaint de ce que ses frères députés lushois n’ont produit aucune loi en leurs noms.
A la question de savoir pourquoi il a été surnommé « hewa wa Katanga (vent du Katanga) », le Professeur Momat a expliqué qu’un nouveau vent chasse un vent pollué. « Et en quoi êtes-vous un nouvel homme, un nouveau vent parce qu’on vous connaît déjà à Lubumbashi ? « , a demandé Je une journaliste au cours du point de presse. « Je n’ai jamais géré ni exercé une fonction publique ni dans ma province ni à Lubumbashi, ma ville natale, moins encore à Kinshasa. En cela, je suis un nouvel homme », a-t-il répondu. D’ajouter : « un nouvel homme c’est aussi des idées nouvelles, une nouvelle manière de faire. »
A la fin du point de presse, Prof Félix Momat en a appelé à un débat télévisé avec les candidats députés nationaux de Lubumbashi. « Je paierai même mon billet de Kinshasa jusqu’ici s’il le faut », a-t-il largué, avant de rappeler aux professionnels des médias qu’ils avaient un rôle important à jouer en ces moments.
DÉPÊCHE.CD