(Kinshasa, le 04 Mai 2017) – L’application effective de l’accord-cadre d’Addis-Abeba souffre d’un manque de volonté politique manifeste des pays signataires. Le constat a été fait hier jeudi à Nairobi au Kenya. Les parties signataires se sont réunies dans le cadre de la 17ème réunion d’évaluation de cet accord.
De ce fait, le Secrétaire exécutif adjoint de la Conférence Internationale sur la Région des Grands lacs, Vicente Muanda a plaidé pour plus de volonté politique pour la mise en oeuvre de cet accord par chaque pays.
Toutefois, les signataires saluent les progrès réalisés dans sa mise en œuvre sans lequelle la crise se serait déjà aggravée dans la région.
L’envoyé spécial des Nations Unies dans la Région des Grands Lacs, Said Djinnit a félicité tout de même la Rdc qui garde constant son discours en ce qui concerne l’accomplissement de ses six engagement pris.
Après cette réunion d’évaluation, s’est ouvert hier jeudi même une retraite du comité d’appui technique du mécanisme régional de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba afin d’améliorer sa façon de travailler et atteindre les objectifs escomptés.
L’accord a été signé le 24 Février 2013. Les signataires ne sont autres que les 9 pays partageant les frontières naturelles avec la RDC. À la signature, l’accord-cadre d’Addis-Abeba avait pour objectif le rétablissement de la paix et la stabilité de la région des grands lacs.
DEPECHE.CD