(Kinshasa, le 5 Mai 2019)En accédant dans la ville de Matadi, ville portuaire, par le quartier Mvuadu en passant par le rond point Mzee Laurent Désiré Kabila jusqu’au au centre ville, des tas d’immondices vous accueillent.
Au centre ville, rond point 24/15, en passant par le bâtiment administratif du gouvernorat de province jusqu’au niveau de la gare de l’ex-onatra, le décor est le même. Encore des ordures laissées sur la place publique.
À l’entrée principale qui mêne vers la cité, appelé le pont Kiamvu jusqu’au mont le plus élevé de Matadi au quartier Belvédère, les ordures ménagères envahissent la chaussée, les marchés, ainsi que les centres hospitaliers tel que celui de Kiamvu.
Les particuliers n’échappent pas à cette situation. Plus de 90% des caniveaux de la ville de Matadi sont bouchés.
La Mairie dispose d’une équipe d’agents affectée à l’assainissement et au ramassage d’ordures. Ses résultats ne sont pas visibles.
Certains observateurs estiment qu’au regard de la superficie de la ville, il faudrait renforcer les équipes.
L’équipe d’assainissement ne dispose que d’un camion de ramassage des ordures pour une population estimé à près d’1 million.
Avec l’insalubrité, les populations sont exposées à plusieurs maladies. Il faut signaler qu’une épidémie de Chikungunia frappe actuellement la ville de Matadi. Le ministre provincial de la santé Florient Massaki l’avait déclaré le 25 Mars dernier. A ce jour, les cas des personnes atteintes à baissé mais le danger demeure toujours selon lui.Parmi les recommandations formulées à la population , il y a l’assainissement du milieu. Chose qui n’est pas faite.
Pour arriver à inverser la tendance, la Mairie de la ville de Matadi devrait d’une part mobiliser des moyens conséquents. D’autres part, procéder à des campagnes de sensibilisation de la population sur le bien fondé d’assainir les milieux.
Guy Roger Mandefu /DÉPÊCHE. CD