(Kinshasa, le 21 juin 2019)-La problématique d’eau potable est loin d’être résolue au Kasaï oriental plus précisément à Mbujimayi ,son chef lieu. Ce, malgré les multiples efforts consentis sur place.
C’est depuis une semaine la ville de Mbujimayi est confrontée à l’épineuse problématique de la pénurie d’eau potable.
Si les bornes fontaines construites dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’État ne sont opérationnelles, les robinets de la régideso deviennent quant à eux, de plus en plus secs à travers tous les quartiers de la ville de Mbujimayi.
Du Matin au soir, les habitants, toutes catégories confondues, parcourent des très longues distances à la recherche de cette denrée vitale devenue casse-tête ces derniers jours.
Si les uns choisissent de se rendre au pont Lubilanji pour se ravitailler cela malgré les multiples conséquences liées aux maladies hydriques, les autres par contre se rendent loin du centre ville pour se ravitailler aux puits puisés dans ces coins.
En ville, les « pedaleurs » qui effectuent les mêmes distances, ont revu à la hausse le prix d’un bidon de 20 litres qui passe de 200 FC à 1000FC.
Une ménagère contactée après avoir parcouru 4 kilomètres à pieds sur la nationale 1, à dit » En tout cas il est temps que notre président mette fin à cette souffrance. On n’a pas même une goûte d’eau depuis bientôt une semaine. Nous parcourront de très longues distances abandonnant nos maisons et oubliant que l’insécurité refait également surface à Mbujimayi » a-t-elle expliqué.
La cause principale de cette pénurie reste mystérieuse.
Bref, la même situation inquiète les différents hôpitaux et maternités de la place dont les patients ne savent quoi faire surtout après avoir donné naissance.
Rappelons que pour palier à cette situation, le chef de l’état Félix Tshisekedi avait fait un don de carburant dont la gestion au quotidien avait été remise au gouverneur Maweja Muteba.
Jean Baptiste Kabeya/DEPECHE.CD