(Kinshasa, le 4 février 2019)-Au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa, un groupe d’avocats ont décidé de saisir officiellement le Président de la République pour obtenir de lui la grâce en faveur du député national Franck Diongo Shamba. Par cette conférence de presse, le collectif d’avocats, a voulu faire comprendre qu’il y a des cas qui ne nécessitent certainement pas des recensements particuliers au vu de leur caractère non seulement politique, mais aussi emblématique. Comment peut-on recenser un cas comme celui de Franck Diongo ? S’interroge ce collectif qui demande au Chef de l’Etat, dans un document signé par Me John Omehata, de prendre des mesures urgentes pour que ce cas soit rapidement réglé.
En outre, l’inquiétude envahi le camp de ces avocats qui floont savoir que le recensement peut prendre 6 mois, parfois même une année ou plus, et pendant ce temps les prisonniers dits politiques continuent de croupir en prison. Le Chef de l’Etat qui avait, lors de son discours d’investiture, promis la libération de tous les prisonniers politiques et d’opiniond’i après un recensement qui sera effectué par le Ministère de la justice. Le timing de ce recensement n’étant pas précisé par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’opinion s’interroge sur le nombre de jours, mois ou même années que les prisonniers, qui ont fait un ouf de soulagement en voyant un opposant arrivé à la tête du pays, devront encore passer en prison ?
Selon les sources proches de la prison centrale de Makala, l’on apprend que les visites sont toujours interdites pour le Président National du Mouvement Lumumbiste Progressiste. Pour preuve, le mercredi dernier, une délégation de la Monusco aurait été interdite d’accès à la prison centrale de Makala. Cette situation pousse ainsi les proches de cet opposant radical se posent la question de savoir si l’ère Kabila n’est pas encore passée.
DÉPÊCHE.CD