(Kinshasa, le 17 juin 2018) – Le monde célèbre le 16 juin de chaque année, la journée mondiale de l’enfant africain. Cette Journée est un événement annuel qui commémore le massacre des enfants de Soweto de 1976 par le régime de l’apartheid. Les coalitions de l’action mondiale contre la pauvreté ont choisi cette occasion pour en faire la Journée Africaine du Bandeau Blanc et pour faire une demande régionale auprès des dirigeants des pays concernés afin qu’ils agissent immédiatement pour éradiquer la pauvreté extrême qui cause la mort d’un enfant toutes les 3 secondes en moyenne.
Selon un rapport annuel (2017) du Parlement d’Enfants, plus de 5606 cas de violation des droits des enfants ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu. Il s’agit de 800 cas liés à l’abandon de famille, 145 cas d’enlèvement d’enfants ou kidnapping, 78 cas de viol, 5 cas de harcèlement sexuel, 45 cas d’enrôlement d’enfants dans les groupes armés, 125 cas de spoliation des biens, 7 cas d’arrestation arbitraire, 45 cas de coups et blessures volontaires, 20 cas de mariages précoces, 258 cas d’exploitation d’enfants à des faits commerciaux, 670 cas de déplacé de guerre, 2467 cas de discrimination ethnique, de race et de sexe, 800 cas d’enfants vivants dans la rue et 224 cas d’incitation des mineurs à la débauche.
Face à ce tableau sombre, la Présidente de cette assemblée des enfants au Nord Kivu, Vanessa KILANJI demande aux autorités compétentes de s’impliquer dans la situation des enfants pour mettre fin à toutes ces violations qui ne contribuent pas au développement de l’enfant et ne favorisent pas son épanouissement et son bien-être.
DEPECHE.CD