(Kinshasa, le 15 juin 2018) – Voulant se rendre en Russie où se joue la Coupe du monde de football, Moïse Katumbi a été interpellé en Belgique car son passe-port a présenté des irrégularités. L’affaire comme une drainée de poudre s’est répandue sur la toile.
Face aux supputations relayées autour de ce dossier, le Cabinet du Président d’Ensemble s’est empressé de donner ses précisions. Veuillez les lire ci-dessous mais, s’il faille la résumer, il sied de noter que le Pouvoir de Kinshasa est puis-qu’après le passage du passeport semi-biométrique au biométrique, la demande faite par Katumbi n’a jamais trouvé des réponses favorables.
Cabinet du président.
Communiqué 15 juin 2018/Bruxelles
*Le passeport semi-biométrique de Moïse Katumbi annulé par le régime de Kinshasa qui lui avait déjà refusé l’obtention d’un passeport biométrique*
Ce mercredi 13 juin de retour d’Israël, le président Moïse Katumbi s’apprêtait à se rendre à la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de football à Moscou. Lors des vérifications d’usage d’entrée au Royaume de Belgique, les services aéroportuaires ont constaté que bien que disposant de visas en cours de validité,le passeport semi-biométrique du président Moïse Katumbi avait été retiré du système.
Après qu’ils aient pris contact avec les Affaires Étrangères et office des Étrangers, le président Moïse Katumbi s’est vu immédiatement octroyer un permis de séjour. Il convient de saluer la diligence avec laquelle les autorités du Royaume de Belgique ont trouvé solution à ce problème.
Suite à la décision des autorités congolaises de retirer les passeports semi-biométriques , le président Moïse Katumbi avait introduit une demande en bonne et due forme de passeport biométrique auprès de l’Ambassade de RDC en Belgique. Cette demande avait été refusée par le régime de Kinshasa sans aucune raison valable.
Cet incident illustre l’acharnement continu du pouvoir contre le président Moïse Katumbi dont le droit le plus élémentaire de disposer comme tout citoyen congolais d’un passeport est voie. Il confirme aussi l’instrumentalisation des institutions de l’Etat par le régime de Kinshasa.
Bureau de Moïse Katumbi