(Kinshasa, le 5 septembre 2018)-Les acteurs sociaux en matière forestière sont très fâchés contre le ministre de l’Environnement et Développement Durable, Amy Ambatoba. Pour Ngongo, Joseph Bobia, Alphonse Longbangbo, Me Augustin Mpoy le patron de l’Environnement sillustre par une gestion calamiteuse des forêts de la RDC.
Ils l’ont dit clairement aux médias hier mardi 4 septembre 2018 à la Gombe. Ceci à travers un communiqué de presse rédigé par le réseau des communicateurs de l’environnement daté dhier, lu par Longbagbo et suivi des échanges.
Très pointilleux, ces acteurs sociaux commencent par expliquer qu’en dépit des différents rappels émis en direction du ministère de l’Environnement, le ministre Amy Ambatobe ne se conforme pas aux dispositions légales en la matière pour revoir le Code forestier, se substituant même à ladministration forestière.
Par ailleurs, les organisations de la société environnementale sont d’avis qu’une telle initiative devrait être le résultat d’un consensus entre différentes parties prenantes intervenant dans ce secteur. Evitant le débat public au sein du Parlement, il a opté pour un raccourci en faisant intervenir le Chef de l’État pour obtenir la révision unilatérale du Code forestier daté dailleurs de 2002.
L’échantillon des acteurs sociaux qui était face face aux médias estime qu’il n’y a aucune urgence à justifier pour recourir à un raccourci.
« Ne sommes-nous pas là en présence dune autorité publique qui utilise sa position et son statut officiel pour servir ses fins personnelles et des intérêts privés au mépris des intérêts du pays », sest écrié cet acteur social.
Très remontés contre Amy Ambatobe, ces acteurs sociaux voient en la démarche de ce membre de lexécutif, la volonté de lever le moratoire en place depuis 2002 derrière l’idée d’une révision du Code forestier. Et ainsi mieux brader le patrimoine forestier en RDC.
Dans la foulée, Ngongo et consorts évoquent le financement des réunions secrètes avec quelques membres de l’administration forestière ainsi que la signature ces derniers mois des arrêtés en violation des dispositions réglementaires dans ce secteur, témoignent de la mainmise des investisseurs asiatiques peu scrupuleux qui font le pied de grue devant le ministère de l’environnement. Et dont les activités sur terrain ( Boende par exemple) provoquent des conflits sur terrain.
Ces organisations de la société civile, lit-on, rappellent au gouvernement les engagements pris en matière dassainissement du secteur forestier pour une meilleure gestion de nos forêts.
En définitive, Ngongo et plusieurs autres membres du réseau sus évoqué exigent la démission immédiate d’Amy Ambatobe du gouvernement, appellent également à l’invalidation de ce membre du gouvernement de la liste des candidats députés nationaux.
DÉPÊCHE.CD