(Kinshasa, le 6 octobre 2018)-C’est désormais en vue et très probable, une seconde transition que le pouvoir vient de négocier à New-York et que la délégation du conseil de sécurité vient formaliser. Émanant de couloirs des Nations Unies, l’information consistant à obtenir du pouvoir de Kinshasa une prorogation dans le processus électoral a fuité juste à la rédaction de votre média en ligne. Kinshasa accepte cette fois-ci un second glissement sans que la machine à voter ne soit utilisé pour les élections de décembre 2018.
Si les médias congolais sont silencieux à cet effet, il est évident que le sujet reste trop sensible. Sinon avec une commission électorale nationale qui n’est indépendante que de nom, des candidats à la présidentielle invalidés sans convaincre l’opinion, la machine à voter contestée et qui se fait toujours attendre, le gouvernement qui ne décaisse pas l’argent tout en refusant l’aide internationale, les matériels et autres engins qui n’arrivent toujours pas. Aujourd’hui, avec l’offensive du Comité Laïc de Coordination sur le boycott de la machine à voter et du fichier électoral, le décor vient d’être planté pour ce que tout le monde pense tout bas, mais ne semble dire mot.
DÉPÊCHE. CD