(Kinshasa, le 4 décembre 2018)-L’accord de Genève n’a pas tenu compte de huit critères définis par les leaders de l’opposition lors de leur recontre en Afrique du Sud au sujet de la désignation du candidat commun de l’opposition, indique Vital Kamerhe à Goma.
Pour le président de l’Union pour la Nation Congolaise, ils doivent leur existence à leurs bases respectives et ne pouvaient pas maintenir leur signature pour un accord qui voulait donner de nouveau la chance à la Majorité Présidentielle et au FCC de rester au pouvoir alors que cela n’a jamais plu à leurs bases.
« Je ne pouvais pas prendre part à un accord qui veut que le président de la République élu puisse uniquement faire deux ans au pouvoir alors que notre combat depuis plusieurs années consistait à combattre la violation de la constitution. Comment devrions-nous être les premiers à violer la constitution avec un mandat de deux ans. Je pense qu’ils étaient en train de chercher un candidat faible pour que celui de la majorité l’emporte pour poursuivre avec le système de Kabila » affirme Vital Kamerhe aux Gomatraciens.
Ce dernier dénonce la ruse qui a caractérisé les autres candidats de l’opposition à jouer double jeu avec chacun d’entre eux à Genève lors de la désignation du candidat Commun avec le complot des experts de la Fondation KOFFI ANNAN.
DEPECHE.CD