(Kinshasa, le 21 mai 2019)-La coordination nationale de la Jeunesse intercommunautaire du Congo appelle les organisations non gouvernementales et les agences des Nations Unies à ne pas seulement se baser sur des rapports démagogiques de certaines organisations locales sur les violations des femmes et recrutement d’enfants dans les groupes armés au Nord-Kivu.
Après avoir mené une mission d’enquête dans le groupement BASHALI-MUKOTO dans le Territoire de Masisi sur différents cas de violation des femmes et le recrutement d’enfants dans les groupes armés, la CNJIC-RDC a publié un rapport qui met en cause certaines organisations locales de Masisi d’être à la base du recrutement fictif des enfants pour la recherche de financement de leurs différents projets au sein des organisations internationales.
« Lors de notre enquête, nous sommes arrivés à Comprendre que certaines organisations locales dans le Bashali-Mokoto vont sortir les enfants dans des écoles pour les conduire à la MONUSCO et à l’ong CAJED disant qu’ils ont été sortie des groupes armés afin de chercher un financement pour leurs organisations respectives. Nous avons reçu plus d’une dizaine de plaintes des familles différentes à ce sujet » a indiqué Benjamin Mushunganya, Président nationale de la coordination de la Jeunesse intercommunautaire du Congo.
Tout en soulignant qu’ils ont parcouru les localités de Masisi sans en trouver des graves violations des femmes et le recrutement des enfants dans les groupes armés.
« Je m’appelle Bora Chantal, avant lorsque nous vivions avec les Nyatura on ne dormait presque pas, aucune femme ne pouvait se rendre au champs toute seule de peur qu’elle ne soit violée. Aujourd’hui la situation a changé avec l’arrivée de Nduma Defence of Congo (NDC-RENOVE) on ne parle plus de viols, kidnapping, massacre et tueries » a indiqué une paysanne du groupement Bashali-Mokoto qui intervenait au sujet de la situation humanitaire actuelle dans le Masisi.
À une autre de souligner: « Dans notre village de Kirungu nous n’avons pas de cas de viols des femmes et recrutement des enfants dans les groupes armés depuis l’avènement de NDC-RENOVE… Ceux qui seraient impliqués dans le dossier de viol des femmes sont les Nyatura car ils nous avaient fait souffrir pendant beaucoup trop longtemps » avait indiqué cette femme connue dans ce milieu sous le nom de Maman Elie.
La coordination nationale de la Jeunesse intercommunautaire invite les organisations internationales et les organisations des Nations unies de pouvoir lire ce rapport de la CNJIC au sujet des plusieurs cas de violations dans le Masisi et compte poursuivre avec les enquêtes dans les restes des Territoires de la RDC pour produire un rapport global sur l’activisme des groupes armés en RDC.
Dido Kayembe/DEPECHE.CD