(Kinshasa, le 08 Mai 2017) – Après la première vague de rebelles Sud-soudanais rapatriés par la tripartite Monusco-Sud Soudan et la RDC, le système des Nations-Unies en République Démocratique du Congo procède désormais à un exil orienté selon les documents dont disposent le requérant et le choix du pays qu’il trouve favorable.
Selon Daniel Ruiz, Chef de bureau de la Monusco/Goma, déjà quelques rebelles Sud-soudanais ont rejoint la Tanzanie, le Kenya et d’autres pays, car ayant vécu là-bas et possèdent même des documents.
Ce cadre de la Monusco a affirmé ce lundi dans un briefing à la presse que sa structure est plus que déterminée à vider le camp de Munigi (situé à quelques kilomètres de Goma) de ces rebelles qui sont hautement sécurisés par les casques bleus après leur récente prise en otage de quelques agents de la Monusco pour désapprouver le rapatriement vers leurs pays d’origine.
Daniel Ruiz demande ainsi à la population du territoire de Nyiragongo de la patience car dit-il, la Monusco s’active pour que ces ex rebelles quittent le sol congolais.
Actuellement, ces rebelles sont au nombre de 532 après le départ de 4 Sud-soudanais le mois passé et de quelques-uns qui ont pris la destination d’autres pays de la sous-région de grands lacs.
DEPECHE.CD