(Kinshasa, le 02 octobre 2019)-Dans un communiqué de presse N°008/2019, la coordination de la société civile Forces vives du Nord-Kivu invite le président de la République Démocratique du Congo ainsi que les Nations Unies, L’union Européenne et l’Union Africaine à engager des actions concrètes afin d’endiguer le phénomène ADF qui décime la population du Territoire et de la ville de Beni.
Pour rappel, les massacres de la population de Beni ont pris une allure inquiétante en date du 02 octobre 2014 et le bilan ferait état d’environ 2850 personnes tuées, des villages complètement dépeuplés et des biens pillés.
Ce calvaire reste loin d’être maté en dépit de quelques efforts militaires déployés par le gouvernement de la RDC à travers les FARDC et la Monusco par sa brigade d’intervention.
Face au constat selon lequel, les massacres se poursuivent en ville et Territoire de Beni et dont les auteurs auraient tendance à ne pas baisser les bras et voudraient étendre leurs activités terroristes en Province de l’Ituri, la coordination provinciale de la Société civile Forces vives du Nord-Kivu, recommande au Président de la République de déclarer le Territoire et la ville de Beni comme zone sinistrée. Ce, afin de compatir avec les survivants des massacres et des familles d’accueil.
Pour la société civile, la journée du 02 octobre doit devenir une journée fériée sur toute l’étendue de la République.
Au gouvernement provincial du Nord-Kivu d’ériger un monument en mémoire des compatriotes tombés dans ce terrorisme injuste.
À l’organisation des Nations Unies de voter une résolution spécifique prônant la traque des auteurs de massacres à Beni et initier un programme spécial d’appui et d’assistance aux rescapés et familles d’accueil en Territoire et ville de Beni.
Dido Kayembe