[Kinshasa, le 20 décembre 2017]-Dans un rapport publié ce mercredi 20 décembre, la Fédération internationale des droits de l’homme, FIDH en sigle, accuse le pouvoir de Kinshasa d’avoir entretenu les violences dans le Kasaï.
Dans ce rapport intitulé «Massacres au Kasaï : des crimes contre l’humanité au service d’un chaos politique organisé», la FIDH affirme, sur base des témoignages des victimes de violences au Kasaï, que plusieurs milliers de personnes ont été victimes d’exécutions sommaires, d’actes de torture, de mutilations, violences sexuelles, pillages, destruction des biens, etc.
Paul Nsapu, secrétaire général de cette organisation de droits de l’homme affirme que le président Joseph Kabila « en tant garant de la nation a failli à sa mission de demander des comptes et sanctionner les coupables ».
La FIDH soutient par ailleurs que les «crimes commis au Kasaï sont principalement attribués à des éléments de l’armée et de la police de la République Démocratique du Congo.
L’organisation internationale des droits de l’homme affirme que les éléments de la milice Kamuina Nsapu sont aussi responsables des crimes similaires, crimes internationaux et qui pourraient constituer des crimes contre l’humanité.
Le gouvernement congolais n’a pas encore réagi à ce rapport de 100 pages.
DEPECHE.CD