(Kinshasa, le 14 août 2019)-La desserte en électricité reste un grand défi pour la Société nationale d’électricité, SNEL. À sanga-mamba, au quartier Bumba dans la commune de Ngaliema, il ne se passe pas un jour sans que les habitants de ce coin de la capitale se tirent les méninges au sujet du courant.
Cette situation est devenue un calvaire surtout pour les acteurs économiques qui éprouvent d’énormes difficultés pour mener comme il se doit leurs diverses activités qui nécessite l’électricité.
Selon les explications de Hassan Amuri, un résident du coin, la SNEL les avait habitué avec une fourniture du courant 3 fois la journée pour les jours paires et 3 fois soit de 5 heures à 16 heures et 3 fois la soirée pour des jours impairs soit de 16h à 5heures. Il constate curieusement que ce programme a complètement changé son mode de desserte électrique avec notamment des heures réduites.
« Il nous est devenu difficile voir impossible de reconnaître avec exactitude notre horaire du courant et aussi lorsque nous l’avons il n’est que pour une courte durée » s’est-il plaint.
Cet état de chose affectent également les tenanciers de vivres frais qui ne savent plus conserver en bonne état leurs marchandises qui finies malheureusement par se décomposer.
« J’ai dû réduire mon stock en vivre. L’instabilité du courant m’a causé énormément du problème surtout lorsque je comptabilise toute les pertes déjà enregistré » regrette Tatu, un vendeur de vivre trouvé devant boutique située sur l’avenue souvenir.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. Cette situation, par conséquence, fait l’affaire des propriétaires des cabines téléphoniques.
Ils reçoivent régulièrement des lots importants des téléphones et piles à charger, taxés avec un peu plus supérieure que lorsqu’il y a du courant. « Lorsqu’il y a du courant nous chargeons à 200fc, nous mettons 300fc si n’y a pas d’électricité. Et c’est normal que le prix soit supérieure, parce que je suis obligé d’acheter le carburant pour alimenter le groupe et je dois payer pour l’entretien du groupe », fait savoir Christian tata rencontré dans une cabine téléphonique sur la même avenue.
Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer pour répondre à leurs desiderata.
Malgré la mauvaise qualité de l’électricité, la Snel n’hésite pas d’envoyer ses agents pour le recouvrement.
Cédric Beya/DÉPÊCHE.CD
