(Kinshasa, le 9 avril 2020)-Le mandat d’arrêt provisoire qui pèse sur le président national de L’Union pour la nation congolaise Vital Kamerhe, est mal accueilli au sein de son parti.
Pour maître Paulin Cibangu Mbonga, cadre de l’UNC Kasaï Oriental et président inter fédéral des jeunes du parti, ce mandat est politisé et entaché de plusieurs zones d’ombres.
« Mon président était renseignant dans ce dossier. Sa juridiction est la cour de cassation comme tous les vices premiers ministres. Comment expliquer que le procureur le met aujourd’hui sous un mandat d’arrêt provisoire sans respecter la procédure? » s’interroge-t-il.
Selon lui, le Dircab de Fatshi était invité pour témoigner dans la confrontation entre le DG de l’OVD et monsieur Jammhal.
Ce cadre de l’UNC Kasaï Oriental et président inter fédéral des jeunes du parti révèle que les dessous des cartes dans ce dossier est sans doute, l’accord signé à Nairobi au Kenya entre Félix Tshisekedi et son allié Vital Kamerhe.
L’accord stipulait qu’en cas de victoire du Cap pour le changement (CACH) aux législatives nationales, le leader de l’UNC serait porté à la primature. « Promesse non tenue » tranche Maître Paulin Cibangu.
Selon ce cadre de l’UNC, « la deuxième disposition de l’accord CACH qui stipulait que le président Félix Tshisekedi accompagnerait Vital à la présidentielle de 2023 est en passe de souffrir actuellement ».
« Nos alliés de l’UDPS ne veulent pas l’entendre de cette oreille », conclu Maître Paulin Cibangu.
Vital Kamerhe, est mis sous mandat d’arrêt provisoire depuis mercredi 8 avril 2020 après son audition par le procureur sur les fonds alloués aux travaux de 100 premiers jours du chef de l’État.
Jean Baptiste Kabeya