(Kinshasa, le 3 Août 2017) – Elle plaide, en effet, pour la démission de Corneille Nangaa et continue à croire en la tenue d’élections en 2017. Le Parlement, selon cette plateforme politique, devrait convoquer une session extraordinaire juste pour doter la CENI de la loi sur la répartition des sièges afin d’assurer la tenue des élections en 2017. C’est ce que pense Médard Kankolongo, Coordonnateur national de Congo en Marche.
Ce regroupement dit croire toujours en l’organisation des élections cette année 2017 et invite l’opinion nationale à partager cette même conviction. Au cours d’une conférence de presse ce mercredi à Kinshasa, Médard Kankolongo estime que l’enrôlement a déjà atteint 80% d’électeurs et rien ne peut, ainsi, désormais bloquer l’organisation des élections. Tout dépend désormais de la volonté politique pour matérialiser la tenue d’élection dans le délai imparti par l’accord de la CENCO.
Par ailleurs, Congo en Marche fustige la non publication jusqu’à ce jour du Calendrier électoral par la CENI. Plus grave, ajoute le coordonnateur de Congo en Marche, le Président de la CENI s’est permis d’annoncer à partir de la France qu’il est impossible de tenir les élections en 2017. Ce, alors que rien ne pourrait bloquer cette possibilité, a souligné Médard Kankolongo qui, sur cette lancée, condamne ce qu’il qualifie de double jeu de la Communauté Internationale puisque les propos de Nangaa ont été cautionnés.
C’est ainsi que, dans sa nouvelle déclaration, Congo en Marche a demandé la démission du président de la CENI, Corneille Nangaa qu’elle soupçonne d’œuvrer de connivence avec la Majorité Présidentielle pour éviter d’organiser les élections en 2017.
DEPECHE.CD