(Kinshasa, le 20 janvier 2020)-La présidente de la représentation des étudiants du Congo, REC, Prisca Manyala revient à la charge des accusations portées à son encontre par les membres de son bureau en dénonçant l’instrumentalisation de ces derniers par une main noire qui, pour des fins personnelles, cherche à tout prix à la ramener au silence à cause de l’échec des harcèlements dont elle a été victime.
Elle affirme détenir toutes les preuves surtout des audios de cette personne, acteur politique de surcroît avec qui elle a travaillé dans le passé.
Quant aux accusations portées au niveau du conseil des sages, organe consultative de la REC, elle dit « déplorer la démarche entreprise par ses collaborateurs qui non seulement ne l’ont pas réservé une copie, jamais ils n’ont soumis un quelconque problème en interne ».
Parlant du fonctionnement de la REC, elle révèle que son secrétaire général sensé coordonner les activités brille constamment par son absence, bloque par conséquent la machine et son adjointe devant assumée les responsabilités a mis un terme à sa participation pour des raisons de famille.
A l’en croire, ce dysfonctionnement n’a pas empêché la REC à prendre des initiatives pour l’intérêt des étudiants qui d’ailleurs.
« Deux membres du bureau de la REC travaillent au sein d’une commission créée pour la levée des fonds en faveur des étudiants délogés de l’Université de Kinshasa », a-t-elle déclaré.
Entre-temps, elle a fait savoir que la REC qui est une ASBL n’a jusque-là bénéficier d’aucun financement mais ne ménage aucun effort dans les démarches comme la prise de contact pour l’aboutissement du projet santé academia, un programme de couverture santé pour les étudiants.
Cédric Beya